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Sur les Chemins de la Sérénité

22 septembre 2009

Grippe : et si on gardait la tête froide ?

Depuis le retour des vacances, je me suis mise à regarder un peu plus la télé (c'est assez facile vu que j'ai dû la regarder 2 ou 3h à tout casser en plus d'un an). Et là, depuis la rentrée, j'hallucine sur la propagande faite à propos de la grippe. Oui oui, j'appelle ça de la propagande, du bourrage de crâne, pour nous convaincre que oh my god c'est la cata qui s'annonce et qu'il faut absolument tout faire pour se protéger de ces vilains chti microbes. Tout, même des grosses bêtises, comme... se faire vacciner par exemple...

Déjà, je suis assez anti-vaccins à la base, parce que j'ai lu pas mal de truc à ce sujet, qui ont balayé en moi les belles croyances qu'on cherche à nous imposer sur les bienfaits de cette pratique, et surtout sur l'absence d'effets secondaires qu'elle implique. D'ailleurs Pasteur lui-même le disait sur la fin de sa vie, "tout est dans le terrain".

Mais là, sur ce cas particulier de la grippe, alors qu'on n'a même pas de données FIABLES sur les caractéristiques de la mouture 2009, on en fait des tonnes pour nous foutre la trouille et nous transformer en moutons de panurge. Avec ce matraquage, on va finir par se méfier du moindre contact avec quiconque (et quoi que ce soit), et avec les mains en lambeau à force de se les décaper.

Alors pour raison garder, je vous conseille la lecture de ce site : http://www.rolandsimion.org/
Et pour passer l'hiver sans encombre (parce que je suis bien la première à me dire que ça va être la m... si la nounou est arrêtée 8 jours (!) comme le recommandent les autorités officielles), on peut faire un petite cure de chlorure de magnésium et d'extrait de pépin de pamplemousse, et en plus ça marche aussi pour la gastro (et si vous voulez plus d'info là-dessus, y'a quà demander et je vous fais un billet plus détaillé).

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21 septembre 2009

De retour ?

Honte à moi qui ai laissé ce blog prendre la poussière pendant tant de temps !

Il faut dire qu'avec la naissance de notre puce et le congé parental qui allait avec pour s'occuper d'elle, je n'ai plus eu beaucoup de temps pour moi, mes "recherches de sérénité" se sont transformées en tentatives effrénées pour assurer le quotidien et survivre à un rythme de sommeil quelque peu... "atypique", on va dire...

Ma motivation pour soigner notre planète s'est un peu émoussée, mais je persévère dans l'effort de manger bio à la maison, et moins consommer - bon, ça c'est assez facile quand on n'a pas de salaire pendant un an... Mais c'est quand même pas si simple de tenir les convictions tous les jours, et côté consommation, justement, j'ai quand même grillé une bonne partie de mon épargne, ce qui n'était pas prévu dans le budget prévisionnel. Certains efforts sont faciles à faire (les couches lavables par exemple), d'autres beaucoup moins (surveiller notre consommation d'eau, entre autre).

Avec le retour au boulot et un nouveau rythme de vie qui se dessine, j'espère revenir un peu plus souvent par ici, sans doute pour donner un autre ton à ce blog, puisque de toute façon je ne suis plus la même, et que bon nombre de mes priorités ont changé. Et sans doute que ça va parler couture assez souvent dans les parages... (mais oui mais oui, c'est tout à fait utile pour accéder à la sérénité, du moment qu'on est pote avec le découd-vite ;-p).

14 juin 2009

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En ces temps de vacances qui nous démangent, une petite publicité vraiment bien faite, histoire de nous rappeler un peu à l'ordre, même si on n'est pas chez nous...

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"Help us keep the ocean clean"

20 décembre 2008

Turbulette sauvée !

J'ai tenté le tout pour le tout... j'ai fini par oser enlever le curseur de la zip, pour essayer de le renfiler dans l'autre sens, et ainsi inverser le sens d'ouverture de la zip sans tout avoir à redéfaire. J'ai bien galéré, mais j'ai fini par y arriver, en découpant les premiers crans en plastique afin d'amorcer plus facilement le binzouin. Et pour la finition, comme le biais était cousu un peu lâche à cet endroit, j'ai pu le couper et le recoudre proprement sur chaque pan de la zip, comme ça aucun risque que le curseur ne s'échappe par accident.  Et voilà une turbulette de sauvée !

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5 décembre 2008

Atelier clandestin

Depuis la naissance de notre coccinelle, nous pratiquons le "cododo". Sa chambre n'est donc pas habitée pour le moment, et après avoir servi un temps d'entrepôt, je l'ai investie pour installer mon "atelier" couture. 2 tréteaux, 1 planche, et le tour est joué. Au programme, quelques cadeaux de Noël, une jolie tunique pour les fêtes (mais je doute franchement d'avoir le temps pour qu'elle soit prête cette année...), et puis des trucs "utiles", genre une turbulette adaptée à la croissance de notre mini-puce qui ne rentre plus dans la 0-6 mois mais qui se noie dans la taille au-dessus.

Après y avoir passé déjà un certain temps, j'annonce fièrement hier soir que j'ai terminé (ou presque, il ne restait que les pressions à poser). Et au moment de faire la démo à mon Bousier de mari, je me rends compte que j'ai posé la zip à l'envers...

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Donc la turbulette est inutilisable, surtout quand on sait qu'on pose bébé dedans une fois qu'elle est endormie - donc il est hors de question de la "glisser" à l'intérieur. Et comme c'est une zip au mètre, il n'y a pas le petit bidule en plastique pour amorcer la glissière et rassembler les 2 rails.

Y'a plus qu'à tout défaire et recommencer. C'est quand même un tout petit peu énervant...

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20 novembre 2008

Des BD utiles

Les dessinateurs blogueurs se retrouvent autour de Pénélope Jolicoeur pour préparer Noël et aider la Croix Rouge à offrir des cadeaux aux enfants défavorisés. Chaque jour, une nouvelle BD, et avec votre visite quotidienne, 1 euro pour constituer la cagnotte. Pour joindre l'utile à l'agréable, ça se passe là : http://www.monbeausapin.org

28 août 2008

A lire - Le concept du continuum

Je lisais ce livre il y a tout juste 1 an, sans savoir qu'alors un mini-coléoptère prenait racine en moi, et que 9 mois plus tard ma vie allait être chamboulée. Je prends enfin le temps de parler de ce livre pour le moins atypique, qui fut l'une des premières pistes qui allaient me mener à la remise en cause des idées préconçues que j'avais à propos de l'éducation et du maternage...

Petite présentation, d'abord, issue d'un N° de Grandir Autrement :
Jean Liedloff a vécu plus de deux ans aux côtés de tribus indiennes d'Amazonie. Frappée par leur grand pacifisme et par leur manière d'élever leurs enfants, Jean observe et écrit. De cette expérience extraordinaire, elle a tiré le concept du continuum, défini comme mémoire naturelle des expériences de toutes les générations nous ayant précédés. Nos sociétés ont laissé disparaître une grande part de notre instinct, notamment dans notre manière de soigner et d'élever nos enfants, tout en laissant croître la violence dans les rapports humains. Au contraire, les tribus indiennes dites « primitives » et pacifistes observées par Jean laissent la place libre à l'instinct. A mille lieues du petit occidental, l'enfant y est porté naturellement et accompagne les adultes dans leurs activités, sans être placé constamment au centre de l'attention ; sans chantage, punition ou récompense, mais dans le cadre rigoureux des décisions parentales, il apparaît épanoui, respectueux des autres et enclin à suivre ses parents, aux antipodes du mythique « enfant roi » de nos sociétés. Le Concept du continuum est à la source du maternage proximal. Il a été traduit en de nombreuses langues.

L'essentiel est dit.

La façon dont est écrit ce livre se rapproche plus d'un essai d'anthropologie ou de sociologie, que d'un livre sur l'éducation. Et pourtant, que ce soit dans la forme ou dans le fond, on y retrouve quasiment aucune méthodologie, ce qui rend sa lecture quelque peu difficile, et parfois franchement indigeste, car les idées ne s'enchaînent pas très bien je trouve.
L'auteure a donc passé quelques temps au sein d'une tribue d'Amazonie, et nous raconte ce qu'elle a pu y observer. Elle nous parle de la façon dont les enfants sont traités par les adultes, en relatant la plupart du temps des anecdotes, mais malheurement aucun élément n'apparait concernant le mode de vie traditionnel de la tribu de manière plus générale, quels peuvent être les rites de passage que traversent les jeunes, ou comment s'articule la vie du groupe au cours du temps. C'est dommage, et son discours perd de sa crédibilité à cause de ces manques.

Cependant, c'est vraiment un livre à lire, pour celui qui s'interroge sur les conséquences que pourrait avoir notre mode de vie actuel sur les générations futures. Souvent, quand on parle "éducation", on a tendance à reproduire ce qu'on a vécu enfant, en le justifiant par un "après tout, je n'en suis pas mort". Et pourtant... pouvons-nous affirmer que nous sommes des modèles d'épanouissement ? Peut-on vraiment dire que la voie éducative traditionnelle est la "bonne", alors qu'en parallèle nous ne cessons de nous offusquer de l'accroissement des déviances dans notre socitété, qu'elles soient petites ou grandes ? Cherchez l'erreur...

Ce que je retiens du mode devie Yékwana, qui correspond à un profond respect de notre continuum, c'est une extrême proximité entre la mère et son bébé pendant les premières années, mais sans pour autant faire du bébé un centre d'intérêt principal et constant. Non, le bébé est simplement en contact permanent avec sa mère, et sa mère vit sa vie, et ne s'occupe "activement" de son bébé que lorsque celui-ci en manifeste le besoin (change, alimentation). De quoi acquérir une profonde confiance en son parent, et en soi, sans toutefois se croire le centre du monde et être persuadé que tout "nous est dû".

Alors, bien entendu, nous ne sommes pas des indiens, nous ne vivons pas au milieu de la jungle, mais cela ne nous empêche pas de comprendre qu'en arrivant au monde, un bébé s'attend à vivre ce qu'ont vécu depuis des millénaires ses ancètres, comme quelque chose d'ancré en lui, ou plus simplement, à vivre une certaine continuité avec ce qu'il a connu in utéro. Et que de se retrouver seul, dans un lit sans mouvement ni chaleur, à devoir attendre "l'heure" pour satisfaire sa faim, ça ne correspond certainement pas à ce qu'il espère, et que le choc doit être bien traumatisant pour un petit être si fragile, qui dépend entièrement du bon vouloir des adultes qui l'entourent.

Voilà pourquoi je me suis engagée sur cette voie qu'est le "maternage proximal" (et pourquoi ce blog est un peu laissé à l'abandon, c'est que ça prend du temps !). Rendez-vous dans 15 ou 20 ans, pour en tirer des conclusions... ;-)

27 août 2008

Non-dits et mal-dits

Ce matin, j'ai consulté un médecin énergéticien, histoire de me remettre un peu d'aplomb après la grossesse et l'accouchement. Nous en sommes venus à parler des mal-dits, que j'avais pu rencontrer durant mon adolescence, et que j'étais en train d'évacuer, toutes ces choses qui ne m'appartiennent pas.

J'avais envie de partager avec vous son explication des "mal/non-dits", qui m'a beaucoup parlée, et dont les effets néfastes sont en train de ronger quelque peu l'ensemble de notre société. Je me dis qu'en en ayant conscience, nous pourrons peut-être enrayer le phénomène, tout du moins à notre petite échelle...

Imaginez-vous avec votre bébé (ou celui de quelqu'un d'autre, peu importe) de 6 mois, en train de "discuter", à grand renfort de gazouillis et de regards pleins d'amour. Tout à coup le téléphone sonne, auquel vous répondez, sans couper la "discussion" avec l'enfant. Là, on vous annonce quelque chose qui vous attriste, vous révolte, ou autre ; bref, votre ton de voix change du tout au tout, votre expression également.
Le bébé lui, ne sait pas ce qu'est un téléphone, pour lui vous êtes toujours dans la communication avec lui. Imaginez ce qu'il peut ressentir... Qu'a-t-il pu bien se passer pour que vous vous transformiez ainsi ? Qu'a-t-il bien pu faire "de mal" ? J'imagine quel peut être son désarroi, comme il va remettre en cause son comportement, voire sa propre personne ; j'imagine comme à force de vivre ce genre de situations il peut perdre totalement confiance en lui, en pensant qu'il peut être à la source du malheur de l'autre...

Plus largement, dans toutes les situations de notre vie, ne nous arrive-t-il pas d'être préoccupé par tel ou tel sujet, et de ne pas en parler pour ne pas déranger les autres ? Et pour autant, nous agissons en fonction de cette préoccupation, tel ce coup de téléphone qui vient parasiter la relation. Comment les autres pourraient-ils comprendre que notre comportement est induit par un facteur externe, si nous ne leur expliquons pas ?

Que ce soit en famille, au travail, les non-dits sont réellement source d'incompréhension et de conflit quotidien. Rajoutez à cela un peu de rancoeur, une pincée de fierté personnelle, et voilà comment on arrive à se rendre malade pour un problème qui, à l'origine, ne nous appartient pas.
Et quel travail, quelle énergie démentielle il faut mobiliser, pour parvenir à mettre de côté sa fierté, et demander en toute simplicité, sans de faire de film sur ce que pense l'autre, une simple explication... !

19 juin 2008

Avec un peu de retard...

Pour ceux qui n'ont pas suivi les aventures de la ch'tite graine, j'ai le plaisir de vous annoncer que le projet Coléoptère a été mené à son terme avec succès. C'est parti pour la grande aventure !

Faire_PartBlog

Je me tâte encore à poster ici ou là-bas les infos sur l'écologie et le bébé...

22 mai 2008

J'aime pô les 4x4

Ça faisait un moment que je voulais en parler, et puis voilà l'occasion. Parler de quoi ? De ces grosses voitures qui encombrent nos rues et polluent notre air, j'ai nommé les 4x4. Quand on habite en montagne, je comprends l'utilité de la chose. En ville, non. Surtout quand le modèle porte le nom d'une espèce de poivre (ça commence par Ca..., de la marque P...), parce qu'à mon avis le propriétaire est trop fier de sa carrosserie rutilante pour aller la salir dans des chemins boueux.

Et ça m'énerve d'autant plus quand le constructeur a poussé le non-civisme en plaçant le pot d'échappement... à droite de la bête. Ce qui fait que quand vous vous retrouvez coincé à vélo derrière un de ces gros c... (tellement gros que vous ne pouvez pas vous faufiler sur le côté comme avec une voiture standard) en ville, et bien vous vous prenez tous les gaz d'échappement direct dans les naseaux. Grrrr...

Et pourquoi j'en parle aujourd'hui ? C'est grâce à Laurel, qui m'en donne l'occasion. Allez donc voir son dessin du 22 mai... J'adore... (hihihi)

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