J'ai craqué...
J'ai honte... ce poids pèse tellement sur ma conscience qu'il faut que je m'en ouvre à vous... je me confesse, j'ai pêché... oui je sais, c'est mal, surtout que j'avais promis que je ne le ferai plus... Mais je suis si faible ! Il faut me comprendre, je devais bien trouver quelque chose pour me consoler de rester au boulot pendant que tous les collègues partaient se faire dorer la pilule (d'ailleurs c'est bien fait pour eux, la moitié n'est même pas revenue bronzée ; ça leur apprendra à narguer ceux qui restent pour garder la boutique. Bon, ceux qui étaient en Espagne sont revenus couleur wengé, mais ceux-là, même pas je les regarde si je les croise dans le couloir).
Bon, il paraît qu'une faute avouée est à demi-pardonnée. Si je poste le billet en double, ça marche, ou bien ? (tiens, une réminiscence de mon enfance frontalière... serais-je déjà condamnée qu'on me donnerait un aperçu de ce qui m'attend ? aaaaahhh noooon, mais je vous ai dis que j'étais désolée ! ça compte pas pour une remise de peine ?)
(chers amis suisses qui passez dans les parages depuis quelques temps -si si, je vous ai vus, vous êtes repérés ; merci au fait- ne prenez point ombrage de cette attaque totalement gratuite qui n'a pour objectif que de faire durer le suspens, bref occuper de l'espace de lecture. Et gardez-moi une barre de Toblerone siouplait).
Je disais, donc, que si je vous avoue ma faute, serais-je pardonnée d'avoir renié ma parole, rompu le serment, failli à mon engagement ? M'aiderez-vous à retrouver un peu d'estime pour moi-même, à relever la tête qui croule sous l'accablement ? Parce que je dois l'avouer, je n'ai eu aucune volonté sur ce coup là. Même pas un mois j'ai tenu, avant de craquer (et là vous allez me dire qu'on est déjà mi-août, et qu'il était temps que je crache le morceau... oui ben ça va hein ! c'est pas la peine d'en rajouter non plus !).
Donc voilà, je passe aux aveux :
J'ai fait les soldes
...
Oui, j'ai fait les soldes ! voilà, c'est dit !
Heureusement, pendant ce moment d'égarement, ma conscience écolo à veillé au grain. Aussi, à ma décharge, j'ajouterais aux réquisitions de mon avocat que :
- je n'ai pas dépensé le moindre micron d'hyrocarbure pour faire les magasins (vive internet moi j'dis. Même un dimanche en mode 100% faignatise on peut encore faire les soldes. 'M'étonnerait pas que ce soit un coup de la World Company pour doper la croissance ça... mouais...)
- les articles sont tous exclusivement en coton bio.
ALOOORS ? JE SUIS PARDONNEE ?
crédits photos : Getimage (enfin sauf la dernière...)